
Deux types d'installation sont possibles. Sur sa machine locale pour fonctionner en tant que proxy de notre navigateur (voir site officiel) et aussi en tant que noeud public accessible via internet (comme Google quoi).
Ici, c'est l'installation d'un noeud public qui nous occupe, c'est assez facile à mettre en place sur un petit dédié dans le genre du micro vKS mais la doc officielle et les sources trouvées ici ou là présentant des erreurs, je met à disposition des éventuels curieux ce que j'ai fait.
Seeks à quoi ça sert ?
En fait c'est un méta-moteur de recherche qui utilise Google, Bing, Yahoo , exalead et autres pour fournir à son utilisateur des resultats de recherche web. On se doute bien qu'avec de telles sources, on ne va pas manquer de résultat, ce que la pratique confirme (j'ai viré Google de ma page d'accueil utiliser au quotidien le Seeks dont je vous narre ici l'installation) .
L'intérêt outre d'anonymiser votre consommation des moteurs sus-cités c'est aussi d'apporter une forme de coopération via p2p entre les différents seeks installés et ainsi améliorer le résultat de la recherche. J'ai rien compris mais ça a l'air super cool.
Plus d'infos ici : Le projet Seeks
Si vous voulez tester ( où l'adopter comme moteur de recherche par défaut) : http://seeks.alter-it.org
Installation de Seeks
Fini le temps où il fallait compiler seeks à la main. Il existe pour Debian et pour Ubuntu des dépôts qu'il faut simplement ajouter à notre /etc/apt/sources.list .
# nano /etc/apt/sources.list
et on ajoute ces lignes
# dépôt Seeks
deb http://archive.sileht.net/seeks squeeze main
deb-src http://archive.sileht.net/seeks squeeze main
On récupère la clé pour le dépôt Debian destiné à Seeks:
# apt-key adv --recv-keys --keyserver keyserver.ubuntu.com EC0FC7E8
On vérifie que tout est OK avec :
# apt-get update
et on finit par demander l'installation de seeks
# apt-get install seeks
Du coup, notre moteur de recherche est installé mais non démarré. Il nous reste à terminer un ou deux éléments de configuration :
# nano /etc/seeks/config
Pour compléter ou modifier les éléments suivants ( à rechercher via ctrl+w dans nano ou par le moyen que vous voulez si nano n'est pas votre éditeur ;) ) :...
...
logfile seeks.log
...
...
...
activated-plugin websearch
activated-plugin websearch-api-compat
activated-plugin blocker
#activated-plugin no-tracking
activated-plugin img_websearch
activated-plugin uri-capture
activated-plugin query-capture
activated-plugin cf
activated-plugin udb-service
activated-plugin httpserv
#activated-plugin xsl-serializer
activated-plugin readable
...
...
hostname seeks.exemple.org
En l'occurence ici , on spécifie un nom précis de fichier de log (seeks.log) , on amende la liste des plugins activés en activant en particulier le plugin httpserv. Il suffit de décommenter la ligne correspondante (suppression du # en début de ligne). Enfin, on donne un nom de hostname pour que ça fasse plus joli ensuite dans la page de recherche de notre moteur ;) ... En bref, seule l'activation du plugin est essentielle.
On démarre ensuite seeks:
# service seeks start
Et notre moteur est en route. Il reste encore à diffuser notre moteur dans le World Wide Web !
Mise en place et configuration du reverse-proxy lighttpd.
Soit on a au moins une base de ce type soit on installe lighttpd:
Notez en préalable que je n'aborde pas le sujet du pare-feu pour cette installation, pour la bonne et simple raison que je suis en plein doute quant à l'utilité de ces sacro-saints pare-feu et que je n'en utilise donc pas sur le serveur destiné à cette installation ;)
Installons lighttpd donc:
# apt-get install lighttpd
On s'assure ensuite de l'activation de deux modules essentiels pour la suite.
# lighttpd-enable-mod mod_setenv
# lighttpd-enable-mod proxy
On passe alors à la création d'un Vhost dédié à seeks dans /etc/lighttpd/lighttpd.conf en rajoutant ces lignes à la fin de notre fichier existant:
$HTTP["host"] =~ "seeks\.exemple\.org$" {
proxy.server = ( "" => (( "host" => "127.0.0.1", "port" => 8080 )))
setenv.add-request-header = (
"Seeks-Remote-Location" => "http://seeks.exemple.org" )
}
et on fait prendre en compte toutes ces modifications à notre bon serveur:
# service lighttpd force-reload
On aura bien entendu pris le soin d'associer le nom de domaine ( ici seeks.exemple.org) à l'IP de notre serveur chez notre registrar ou d'avoir actualisé le fichier hosts de notre machine client qui fait tourner le navigateur qui va nous permettre d'accéder à notre beau moteur de recherche raide neuf.
du coup l'appel à l'url http://seeks.exemple.org va vous donner la page suivante ( ici avec un seeks.test.home sur un auto-hébergement monté en 10mn pour faire mon récap ;) )

Quelques captures pour montrer la tête des résultats de recherche via Seeks :



Si vous ne vous sentez pas monter tout ça vous même , essayez quand même de passer par seeks par exemple via http://seeks.alter-it.org . Si ça ne change pas la face du monde, ça fait toujours un peu plus de liberté dans l'utilisation d'internet en ne laissant pas Google monopoliser la rechercher web et utiliser ce qu'on fait pour le transformer en publicité ciblée.
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3 commentaires
mercredi 18 juillet 2012 à 01:58 Alex a dit : #1
mercredi 18 juillet 2012 à 08:49 Sorrodje a dit : #2
lundi 23 juillet 2012 à 16:03 bobi a dit : #3